En 2003, Emilie Simon sortait son premier album éponyme, où ses chansons se mêlaient à de précieuses textures synthétiques. Vingt ans plus tard, elle revisite ce disque fondateur, poussant encore plus loin le curseur électronique. Depuis deux décennies, ils sont nombreux les artistes français à avoir ajouté de l’organique aux sons de leurs machines, et inversement. C’est notamment le cas de Lucie Antunes qui, inspirée par les maîtres du minimalisme Terry Riley ou Steve Reich, injecte de l’acoustique dans ses compositions instrumentales synthétiques, ou de Lucky Love, dont les chansons pop laissent une grande part à l’électronique. Trois artistes pour une soirée à la croisée des genres.